A l’heure de l’austérité, de la dictature des marchés et du déni de démocratie, la question du revenu de base est plus que jamais d’actualité. Les divergences entre les choix des dirigeants et la volonté de la population apparaissent au grand jour. L’information circule, le plébiscite en faveur du revenu de base prend de l’ampleur, un revenu minimum d’un montant fixe, illimité dans le temps et cumulable sans dégressivité.
Les sondages sont là pour nous le confirmer. Selon une étude de l’Ifop d’avril 2012 pour le mouvement Colibris, 60 % des sympathisants de gauche y sont favorables. Plus récemment, suite à des articles parus dans les média belges Le Soir et La Dernière heure, ce dernier a réalisé un sondage auprès de 5 000 internautes. Le résultat indique qu’une majorité est pour la mise en place d’une telle mesure. Cela conforte les expériences de vulgarisation menées par les promoteurs du revenu de base, lorsque les gens sont informés, rares sont ceux qui n’adhèrent pas.
Le principal argument qui vient à l’esprit du candide, c’est celui du financement. Une réaction naturelle qui démontre que le principe n’a pas été compris et cette remarque s’applique en premier lieu à nos représentants politiques. Le revenu de base ne se finance pas, il se substitue au système de redistribution actuel. C’est une rationalisation et une fusion de l’existant.